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This city need a sparkle of disturbance ♪
Juno Caesaris
WE ARE THE GODS AMONGST MEN
Juno Caesaris
WE ARE THE GODS AMONGST MEN
This city need a sparkle of disturbance  ♪ Tumblr_p3mii5KyTd1tzjf5po1_r1_400
Allégeance : La Mater Morsus
Sam 12 Jan - 16:23
Adossée au mur à quelques rues de la rose, Juno assiste au réveil progressif de la ville. Il est de ces heures matinales où les soûlards croisent les gens respectables. Cependant,  sa présence tranche du fait qu'elle ne fait clairement pas partie d'une de ces deux catégories. Ses cernes creusés en disent long sur sa courte nuit de travail. Entre les mégères du quartier et les clients réguliers de la rose, quelques regards insistants pèsent sur elle. Mais elle n'a que faire des jugements que l'on porte sur les femmes comme elle.

Son esprit est préoccupé, ça se voit. La belle n'a de cesse de toucher nerveusement son tatouage à travers le tissu jusqu'à ravivé une légère douleur. et son visage ne laisse filtrer qu'une expression renfrognée qui a tôt fait de rembarrer les hommes qui lui offriraient une laborieuse tentative de l'aborder.

Pourtant, cet air peu sympathique n'ombrage pas vraiment le travail notable de la putain sur son apparence. En plus d'être apprêtée comme une femme respectable, la belle est coiffée, nattée, maquillée, et même vêtue de quelques bijoux de valeur. C'est bête, mais elle se sent plus en confiance avec ces artifices.
Et par tous les bâtards de l'empereur, elle va avoir besoin de cela aujourd'hui.

Quand son regard morne identifie la gladiatrice draconide. Son esprit s'égare un bref instant pour la trouver belle, puis le contexte de leur rencontre la rattrape et elle ravale ces pensées inutiles. Juno vient directement à sa rencontre d'un pas pressé. La putain tente d'être amicale, mais l'angoisse aidant, elle n'y parvient pas vraiment. Encore une formidable preuve de son absence éloquente de retenue.

- Dame Leoni ? Enchantée, de faire enfin votre connaissance, mais navrée de le faire sous ces augures. Je m'appelle Juno

Comment une femme comme elle, qui ne sait ni parler, ni mentir, ni même mettre en confiance a réussit l'exploit d'être encore en vie ? Pour éviter que Victa se pose cette question, Juno se met à marcher lentement pour entraîner son escorte dans sa suite.

- J'ai volontairement été vague à cause de l'intermédiaire. Donc si vous avez des questions, je peux vous fournir des réponses plus complètes

Sur ces paroles -qui donnent médiocrement confiance, qu'elle entame a voix basse une conversation dans les rues encore assez désertées de la capitale.
Juno Caesaris
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Victa Leoni
THERE'S MONSTERS IN ALL OF US
Victa Leoni
THERE'S MONSTERS IN ALL OF US
Dim 27 Jan - 16:36
C'est un matin comme les autres, dans la capitale.

Comme tous les autres jours où le soleil se lève, la ville se réveille en même temps. Ceux qui ont animés la nuit de leur débauche partent s'écrouler pour les plus chanceux dans un lit, pour d'autres sur le sol froid et inhospitalier de quelconque ruelle. Ceux qui feront la journée s'éveillent, et commencent à marcher les rues. Je connais la routine, parce que je suis familière des deux rôles.

Parfois, la Leoni se lève tôt pour combattre dans l'arène, pour s'exercer sur le sable, ou pour de plus secrets, plus obscures desseins.
Parfois, la Leoni se couche tard pour profiter de la nuit, se perdre dans ces lieux d'excès et s'abandonner le temps d'une lune, s'oublier.

Une jolie formule toute alambiquée pour dire : oui, je connais la Maison des Roses, plus que je ne devrais bien vouloir l'avouer.

J'y songe, un air rêveur sur le visage, tandis que mes pas me mènent lentement mais sûrement non loin de l'endroit. Aujourd'hui, j'y viens pour de bien différentes raisons de celles habituelles. Moins agréables, moins légères. Aujourd'hui, j'y viens habillée plus sobrement qu'à l’accoutumée, cheveux attachés, dépourvue de cet air insouciant que j'ai lors de mes autres visites. Et déjà, je commence à chercher du regard autour de moi, voir si j'arrive à la trouver.

Mais c'est elle qui me trouvera la première.
Deux choses me frappent très vite : son charme et son manque de... Quelque chose. Assurance, confiance ? Elle semble sous tension. Je lui réponds dans un premier temps d'un simple hochement de tête, puis lui offre un sincère sourire.

- J'ai connu pires circonstances pour un premier contact, soyez sans crainte. Enchantée de même, Juno.

Plus légère, plus ouverte, je tâche de la mettre en confiance. Ce que je montre ici, c'est bien loin de ce que je montre dans l'arène : lorsque j'y souris, c'est généralement d'un rictus féroce, prédateur, lorsque j'y fixe, c'est d'un regard qui promet violence et effusions de sang. Là, j'arbore une simple bonne humeur matinale, avec mon regard qui se balade entre elle et l'itinéraire que je connais pour l'avoir déjà emprunté auparavant.
Ici, je n'ai pas besoin de monter les crocs, d'être intimidante et forte. Et... Et aussi paradoxal que ça soit me connaissant, c'est agréable, en un sens.

- Pourquoi moi? Seule et unique question posée, dans un premier temps. Car j'avoue être curieux à ce propos. Ils sont nombreux là-dehors qui auraient pu s'acquitter d'une telle tâche. Et pourtant, c'est vers moi que vos espoirs se sont tournés. Une raison particulière à ça?

J'aurais pu demander des détails sur cet homme. J'aurais pu demander le pourquoi du comment. Et peut-être que je le ferais après.
Mais d'abord, ça.
Victa Leoni
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Juno Caesaris
WE ARE THE GODS AMONGST MEN
Juno Caesaris
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Allégeance : La Mater Morsus
Lun 28 Jan - 1:02
Juno fronce doucement les sourcils. Les traits de la gladiatrice rappelle quelque chose à la putain sans qu'elle n'ait vraiment la volonté de chercher où.
A sa question par contre, Juno ne répond pas immédiatement. Elle fait même un effort conscient pour ne pas lâcher qu'elle était passablement méfiante envers les hommes. Au lieu de ça, la belle cherche à calculer ses mots malgré la fatigue qui l'accule.

- L'homme à qui je dois donner la rançon pense que je suis une simplette crédule capable de venir avec l'escorte d'une amie plutôt que d'un guerrier. Je vais rarement à contre-courant des apparence quand elles me donnent l'air inoffensives.

Bon, c'est pas pire que si elle avoué qu'elle n'aimait pas que sa sécurité dépende d'un homme. Sa nature bavarde raconte la suite des évènements alors que son bon sens lui dit de se taire.

- Cet homme est mon ancien propriétaire. Il vendait sa mauvaise vinaille au chaland dans le marché quand il m'a reconnu parmi les passants. Il a tapé le scandale public. J'ai évité de me faire embarquer en jurant sur l'honneur de racheter ma liberté et payer réparations pour l'évasion et... M'enfin.  Il m'a demandé une somme astronomique, au vu de son ton mesquin, probablement qu'il ne soupçonnait pas que j'étais capable de m'en acquitter.

La discussion aidant à la distraire, la putain retrouve sa sérénité. Alors que la fatigue l'accable, son costume mental revient. Un air joueur se lit sur son visage et son haussement d'épaule moqueur vient ponctuer sa phrase.

- Lorsque j'ai consenti a payer. J'ai vu la cupidité éclairer ses iris. Et c'est probablement l'espoir de toucher cette somme qui fait que je suis encore en train de fouler les pavés de la cité en femme libre.

Elle se tourne vers son interlocutrice pour jauger la réaction de son interlocutrice avant de se recentrer sur la mission.

- Je le soupçonne très fortement de vouloir juste récupérer la somme d'argent en plus de me récupérer à son service. S'il vient à contrevenir à sa parole d'honneur - et je suis persuadée que cela se fera, je compte sur vous.

La conversation se poursuit alors que les pas de la belle l'engagent dans une étroite rue parallèle.
Juno Caesaris
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Victa Leoni
THERE'S MONSTERS IN ALL OF US
Victa Leoni
THERE'S MONSTERS IN ALL OF US
Jeu 31 Jan - 7:19
Hm.
J'écoute ce qu'elle me dit, silencieusement, attentive. Lorsqu'elle me répond, je reste pensive l'espace de quelques instants. Un prétexte comme un autre, j'imagine. Jeu d'apparences, pour mieux tromper. Tromper, pour mieux défaire. Soit. Pourquoi pas.

De suite après, j'obtiens des détails que je n'avais pas encore demandé. Une esclave qui s'échappe des griffes des son maître, des retrouvailles gênantes, une confrontation. Une alternative, celle d'acheter la liberté à coup de monnaie sonnante et trébuchante. Dans l'esprit du maître, une fausse échappatoire : demander une somme qui ne serait jamais rassemblée, pour pouvoir légitimement se réapproprier ce qui lui appartient, et en faire ce qu'il en veut. Or, l'argent est là, et il se retrouve l'air bien benêt.
Mais dans le même temps, rares sont les hommes à cracher sur l'argent.
Rares sont ceux à ne pas tenter d'obtenir toutes les parts du gâteau, également.

Si j'étais cynique, médisante et pragmatique, je dirais qu'ils sont rares à réellement vivre selon l'honneur qu'ils aiment souvent s'attribuer.
Mais je ne suis rien de tout ça, n'est-ce pas ?
La pensée m'arrache un sourire de sarcasme.

- Si l'on en écoutait certains là-dehors, le concept de « femme libre » serait une chimère plus que quoique ce soit d'autre.

Je réponds ça - sans me départir de ces traits qui trahissent une ironie acerbe -, lorsqu'elle aborde l'argent et ce en quoi il l'a aidé à ne pas retomber dans les filets de l'autre ahuri. Perdu entre amusement et dépit, j'écoute ce qu'elle attend de moi, mon rôle dans cette grande scène. Un rôle qui ne me surprend pas, qui me convient. S'il ne s'agit que de défigurer un homme cupide et malhonnête, j'y trouve ma place, et mon petit plaisir coupable.

- Ce ne serait pas le premier abruti sans parole qui trouverait sa fin sur le bout de mes griffes.
Soit, Juno. Si ce mauvais souvenir du passé devait essayer de revenir s'imposer dans votre vie, je m'assurerais à ce que ce soit sa dernière erreur.


La vie d'esclave est difficile, mais celle de femme esclave l'est encore plus. J'imagine qu'épargner ça à quelqu'un pourrait constituer ma bonne action de la journée.
Deplus... Ce serait un franc gâchis, qu'une aussi splendide femme se retrouve accaparée, prisonnière des caprices et lubies d'un petit commerçant sans envergure.

- Puis, s'il devait signer sa perte dans un ultime élan de cupidité... Ce sera toujours de l'argent d'économisé.

Je le dis simplement, un sourire aux lèvres. Oui, je doute qu'elle ait rassemblée sa somme facilement. Et sans doute que ces pièces pourraient être dépensées plus judicieusement.

Alors je t'en prie, ancien maître, sois cupide. Tout le monde y trouverait son compte.
Fais-moi rire.
Victa Leoni
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Juno Caesaris
WE ARE THE GODS AMONGST MEN
Juno Caesaris
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Allégeance : La Mater Morsus
Jeu 31 Jan - 22:54
Face à son attitude étrangement sympathique, Juno laisse échapper un sourire qu'elle aurait gardé pour elle-même dans d'autres circonstances.

En vérité, être une femme libre est presque une chimère. Comparées aux hommes, elles dépensent au centuple l'énergie nécessaire pour l'être et le rester. Et être cette exception les condamne à toujours être isolées, sous des regards médisants avides de les voir échouer. Être une femme libre, ca implique de devoir se battre bien plus férocement que n'importe quel homme en cette cité.
C'en est presque étrange qu'il n'ait pas émergé depuis le temps une solidarité féminine, là ou les hommes sont soudés quand il s’agit d'embucher cordialement la vie de leur contemporaines. Tertia a été son seul exemple dans le domaine. Puisque c'est elle qui lui avait appris à lire et écrire et appréhender une pensée plus profonde. Et depuis, c'était comme si le monde avait une nouvelle texture.

Comme a chaque fois qu'elle repense à son amour, son cœur se serre comme au premier jour. Le monde lui paraît avoir perdu de sa profondeur. Et Juno enfouit cette fragilité au plus profond d'elle avant que sa vie ne vacille en réalisant la vacuité de ses actions et de ses combats.

Brusquement rappelée à son introversion, Juno écoute Dame Leoni sans intervenir. Elle prête a un sourire. Mais la belle n'arrive pas à être aussi enthousiaste qu'elle sur ce point. Pas qu'elle doute de ses compétences ni de l'issue de la matinée. Mais la vision de Titus gisant au sol ne lui apporte aucune satisfaction. Cette violence dont elle est la commanditaire la contrarie même - à défaut de la culpabiliser. Car même dans les instants critiques, son don d'élu lui a toujours servi à esquiver le conflit. Jamais à le mener. Quand bien même la tentation et l'adrénaline l'ont souvent poussé dans ses retranchements. Invictis n'a pas réussi à lui voler sa conscience...
... jusqu'à aujourd'hui.

- Les valeurs d'une putain ne pèsent pas vraiment lourd en ce monde. Mais si je pouvais me permettre de laisser en vie aujourd'hui, je le ferais. Parce que vivant ou mort, ce type me laisse juste profondément indifférente.  

Ouais, elle a réfléchi à toutes les solutions possibles. Et même si elle le laissait partir au prix de son humiliation. Ce ne serait là qu'une quiétude temporaire parce que l’indifférence n'existe que de manière marginale à Invictis et qu'il va vouloir se venger.
Tss... Elle reprocherait bien aux habitants de l'île d'être vraiment trop prévisible si elle ne profitait pas au quotidien de ce défaut. C'est donc à elle de se blâmer d'être trop clairvoyante.

- Dame Leoni, rappelez moi de vous offrir la meilleure bouteille de la Maison des roses quand toute cette histoire sera terminée. J'ai hâte de renvoyer cet homme à l'oubli qu'il n'aurait jamais du quitter. Et de l'alcool en bonne compagnie me semble être un bon début pour ça.

Elle sourie pour elle même. Constatant qu'elle ne perds jamais le Nord pour certains points.
Juno Caesaris
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Victa Leoni
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Victa Leoni
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Ven 1 Fév - 13:42
- Oh. Je vois.

Dangereuse miséricorde, que voici.
Certains me diraient trop expéditive, et ils n'auraient pas tort. Mais être zélé est la norme, ici-bas. Moi-même je me considère plus mesurée que beaucoup des belliqueux meurtriers qui arpentent les rues de la capitale, habillés de beau vêtements, respectables et respectés jusqu'à ce qu'une provocation vienne les contrarier. Dés lors, ne reste qu'aux victimes de leur courroux à prier pour leur vie, ou être capable de la défendre eux-mêmes.

Cette ville, cette vie, elle m'a appris quelque chose. Elle m'a appris à être bon avec ceux qui méritent ma bonté, et être impitoyable avec tout le reste. Alors ce souhait de laisser l'homme envie... Hm. Je le comprends, en un sens. Je ne le condamne pas. Quoiqu'il arrive, ces gens parviennent toujours à nuire. Tuez-les, et les leurs survivront pour venger leur mort. Épargnez-les, et ils viendront tenter de se venger tôt ou tard. Il existe d'autres scénarios, bien sûr... Mais voilà : le prix du sang est une tradition tenace, en Invictis.
Je pousse cette réflexion, le temps de quelques secondes, puis reporte mon attention vers Juno. Soit.

- Il sera fait selon votre souhait, en ce cas. Simplement... Prenez garde, je doute que l'indifférence soit partagée.
Ils n'oublient pas, ces hommes, pas plus qu'ils ne pardonnent. Pas selon mon expérience, en tout cas.


Je lance l'avertissement, et de toute façon, sans doute est-elle très consciente de cela. Mais il est intéressant d'appuyer sur ce point, je pense. Le choix de vie ou de mort sur un ennemi n'est pas une décision à prendre à la légère.
La légèreté est hélas quelque chose de bien rare ici, de façon générale.
Heureusement il y a-t-il quelques exceptions.

Mon regard perd de son neutre sérieux, lorsque la proposition de Juno est lancée, pour s'investir d'une lueur plus douce. Partagée entre amusement et contentement. Je réponds d'abord en inclinant doucement la tête, lèvres étirées en un sourire franc.

- Je ne manquerais pas de faire le rappel, avec grand plaisir.
Ce sera l'occasion de trinquer au retrait d'une épine dans le pied.


Du moins, temporairement.
J'y songe, plus pensive, alors que la marche continue, que je me laisse guider. Au détour d'une ruelle, je finis par me départir de cette moue de réflexion pour m'exprimer.

- Cela étant...
Si d'aventure après cette affaire il ne devait pas avoir appris sa leçon, n'hésitez pas à me recontacter. J'ai du temps à tuer, lorsqu'il s'agit de recadrer de pauvres hères trop insistants.


C'est presque comme si j'avais l'habitude, n'est-ce pas ?
Victa Leoni
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Juno Caesaris
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Allégeance : La Mater Morsus
Ven 1 Fév - 19:02
La putain observe la draconide avec un de ses sourires amusés. Elle lui envierait presque sa décontraction si elle ne lui était pas profondément sympathique.

- Je n'y manquerai.
Finalement, le duo arrive dans une place encore déserte. Deux personnes semblent les y attendre de pied ferme.
La belle grimace. De tous les visages inamicaux qu'elle s'efforce d'oublier, celui de draconide obèse figure en tête de son classement. Un homme cupide, vaniteux et possessif. Et en second arrive la figure soumise de sa femme, toute aussi violente et mesquine que son époux pour peu que sa victime lui soit inféodé.
Ses anciens propriétaires de surcroît, comme si l'univers avait décidé de mélanger toute l'aversion que pouvait éprouver la putain pour la foutre dans deux réceptacles vivants.

Quand elle marche, la belle met un point d'honneur a paraître bien plus assurée qu'elle ne l'est vraiment.

- J'envisage de monter l'enchère à deux bouteilles. J’espère que vous avez une bonne descente.

Elle murmure ça pour se donner du courage, puis salut le couple drapé de jaune.

- Enchanté de vous revoir Titus, Octavia.
- Enchanté de te revoir Juno et... Heureux de rencontrer ton amie.  

Il porte brièvement sur Victa un regard qui n'a rien d'amical. On aurait dit qu'il avait l'air de jauger si ce meuble irait bien dans son salon.

- Mais... Revenons en fait, est ce que tu as la somme ce que nous avons convenu ?
- Évidement, la parole que j'engage est toujours respectée
- C'est tout a ton honneur

Elle sent le venin à travers les mots de Titus sans en deviner quel arôme précis il revêt. Néanmoins elle sort une bourse de cuir de sa sacoche et la jette a son interlocuteur avant de répondre d'un air rapide.

- Parfait. Nous sommes quit. Je serais heureuse que vous disparaissiez cordialement de ma vie. Bonne journée.

Avec un sourire elle se retourne faisant mine de quitter la place.

- Et Tertia ?

Cette fierté dans la voix. Comme s'il avait trouvé un point honorable pour invalider leurs accords. Une grimace apparaît brièvement sur le visage de la métisse, elle la transforme en sourire avant de se retourner.

- Oui ?
- Tu as racheté ta liberté. Mais Tertia est encore mienne.

Cette triomphe transparaît quand il observe Juno. Pas besoin d'être lettré pour savoir lire dans sa satisfaite expression porcine, on y devine des sévices que Juno ne veut plus connaître. Il la veut. Ca transpire par tous les pores de sa peau et ça exalte comme une odeur de soufre.
C'est avec une nonchalance calculée qu'elle lui répond.

- Je ne pense pas qu'il y ait de système monétaire sur l'île où elle a refait sa vie. Mais tu peux toujours essayer d'y envoyer un créancier.

Peut-être que dire la vérité aurait été plus intelligent de sa part. Mais Juno refuse d'offrir à cet homme la satisfaction de la savoir morte.

- Insolente !

Juno hausse les épaules de manière égale face a cette montée de ton. Mais se garde bien de répliquer de peur de provoquer un combat.

- Si Tertia n'est pas en mesure de venir payer ici. J'exige aussi le prix de sa liberté. Ou...

Il sourit en guise d'explication. Tout le monde devine parfaitement où il veut en venir.
Juno reste interdite quelque secondes. Elle peut payer. Là n'est pas la question. Titus cherche juste à savoir jusqu'où il peuvent saigner ses économies avant de chercher a s'approprier son corps. Elle le sait. Mais garde espoir de jouer selon les règles. Sauf qu'elle sent qu'elle se fait enfler dans l'histoire.
Le regard de juno se reporte sur sa compagne gladiatrice.

- Puis je avoir ton avis sur la situation, ma chère amie ?
Juno Caesaris
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