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Caeso Calios
WE ARE THE GODS AMONGST MEN
Caeso Calios
WE ARE THE GODS AMONGST MEN
Allégeance : Aucune
Dim 20 Jan - 12:51

Il était un condamné qui n'avait plus l'espoir de se racheter pour ses fautes passées. Son seul échappatoire était de passer à autre chose, de supporter le poids de ses erreurs jusqu'à qu'elles n'aient plus d'influence sur sa personne. Avec un soupir, il essuya ses yeux avec embarras. Il n'avait jamais partagé ces moments de faiblesse avec qui que ce soit. Il était toujours parvenu à revêtir une épaisse carapace pour cacher son cœur de verre et à la retirer lorsqu'il n'y avait que la solitude qui l'accompagnait.

Les mots de la belle affermirent sa volonté. Il se dégagea délicatement de l'étreinte de la belle puis s'assit au bord du lit. Une soudaine envie de vin s'empara de lui. Il se tourna vers sa confidente, articula quelques mots inaudibles puis se ravisa au dernier moment. Il plongea sa tête dans ses mains, l'air contrit. Plus d'alcool dorénavant. Ce poison lui faisait prendre des décisions inconsidérées et surtout, risquait de le tuer à petit feu.

Je pense... que je vais mettre fin à cette... soirée. Merci... dit-il en ayant aimé ajouter un prénom à la fin de sa phrase.

Quitter Invictis lui procurerait peut-être du bien. Cette nation lui avait apporté plus de mal que de bien. Ailleurs, au-delà de la mer, d'autres terres, d'autres pays existaient. Il pourrait trouver un endroit qui l'éloignerait de la violence, du désir de conquête et de domination propre à son peuple. Acilia et d'autres noms lui revinrent à l'esprit. Des noms d'individus qu'il avait oubliés et avec qui il partageait de bons souvenirs. Le gladiateur devait d'abord les retrouver avant d'envisager de partir de cet empire de malheur. Avec un mince sourire, sa tête se tourna vers la file de joie.

Je pourrais avoir un peu d'eau, s'il te plaît ? demanda-t-il en essayant d'arborer un air jovial comme cette femme. Il se leva, ajusta maladroitement ses vêtements avant de récupérer son épée abandonnée sur le sol. Te rencontrer est la meilleure chose qui m'est arrivé dernièrement. Combien je te dois ?

Il ne mettrait plus jamais les pieds dans la maison des roses. S'ouvrir à cette inconnue lui avait procuré du bien, mais dévoiler sa fragilité émotionnelle ne lui plaisait pas et le rendait vulnérable. Il refusait de considérer cet endroit comme un refuge. Il panserait ses plaies par ses propres moyens. Son orgueil l'interdisait de penser autrement.
Caeso Calios
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Juno Caesaris
WE ARE THE GODS AMONGST MEN
Juno Caesaris
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Allégeance : La Mater Morsus
Dim 27 Jan - 23:31
Alors, il part ? Juno esquisse brièvement une moue disgracieuse. Elle camoufle cependant cette déception, rien de plus simple, elle pivote sur ses hanches pour se saisir d'un verre et d'une carafe d'eau et profite de montrer son dos pour juguler une grimace.

Elle ne sait pas ce qui l'énerve. Que son client n'ait pas consommé ? Qu'elle ait parlé d'elle bien au delà de ce qu'elle ne souhaite ? Qu'elle ait a peine entrevu le quart de ce que le gladiateur aurait pu lui dire ? Ou qu'elle se laisse rarement touchés par la tristesse de ses clients ?

La belle hausse les épaules presque pour elle-même et se retourne pour lui tendre le verre. son regard s’appesantit sur Caeso. C'est évident, il est gêné, il ne va probablement même pas revenir. Pas si elle le laisse repartir sans rien dire dans son coin.

- A vue de nez ? Je dirais vingt minutes de ma vie.

Alors avec un sourire, elle se glisse vers lui et lui lui glisse le vrai montant. Mais elle a bien une autre idée en tête.

- Vous pouvez les payer si ca vous chante. Mais vous pouvez aussi me rendre ce temps... avec des intérêts, j'entends.

La belle veille a ne pas être trop intrusive, quand bien même elle repart a l’assaut avec un soupons d'amusement dans sa voix.

- Par exemple autour d'un verre à la fin de cette semaine ?

Juno ne sait clairement pas pourquoi elle propose ca. Ce n'est même pas qu'il l'attire particulièrement physiquement. Mais elle a cet étrange sentiment qui nait en le voyant. Probablement qu'elle voit à travers lui le reflet déformé de son histoire. Une connexion un peu grégaire qu'elle se dit, entre deux personnes ayant vécu des évènements semblables.

Ou alors elle s'avoue à demi mot qu'elle a percé aisément quelques fragilités et devine sous la fierté, les contours d'une personne abimée par son vécu. Elle peut avoir de l'influence sur cet homme. Le faire parler, l'affranchir de ce mode de pensée toxique, lui rendre cette sanité mentale desquels les hommes semble peu éligibles.

L'aider, s'attirer ses faveurs, s'en faire un allier dans cette cité hostile.
Parce qu'après tout, le combat ne peut pas se faire sans eux.
Juno Caesaris
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Caeso Calios
WE ARE THE GODS AMONGST MEN
Caeso Calios
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Allégeance : Aucune
Sam 9 Fév - 19:34

Il s'empressa d'attraper le verre pour en boire le contenu d'une traite. Son regard glissa ensuite son regard sur la silhouette de la demoiselle. Il avala sa salive et écarta son col d'un doigt hésitant. Ses yeux se fermèrent quelques instants. Cette femme était un fruit défendu qu'il refusait de consommer, un fruit tentant et séduisant. Le désir devenait plus fort à chaque seconde qui s'écoulait.

À peine lui eut-elle révélé le montant à payer qu'il plongea directement une main dans sa bourse, pour en finir au plus vite. Cependant, la proposition inattendue qui suivit stupéfia le gladiateur. Il arqua un sourcil interrogateur en pensant que ce n'était qu'une mauvaise blague. Elle ne pouvait pas sérieusement avoir envie de le revoir ailleurs, en dehors de ces murs. Impossible.

Un silence de quelques secondes plana dans les airs. Il n'y avait pas d'hésitation dans son regard. Son esprit lui hurlait même d'accepter. Mais il était juste bouche bée, étonné qu'elle s'intéresse à un homme aussi pitoyable que lui. Il rit, gêné, puis dit.

Pourquoi pas, si hum... Si c'est ce que vous... D'accord... Pour cette fin de semaine, ah...

La suggestion l'avait visiblement pris au dépourvu. Il peinait à s'exprimer. Où pouvaient-ils se rendre ? Il lui fallut une poignée de secondes de réflexion pour trouver un endroit convenable.

Vous connaissez cette auberge, près du Colisée ? Je ne me souviens plus exactement de son nom, elle est assez connue, ce qu'ils proposent là-bas est délicieux.


Tout en parlant, Caeso marcha en arrière pour s'approcher de la sortie jusqu'à toucher de ses mains l'encadrure de la porte.

Midi ou soir ? Vous voulez peut-être que je vienne vous chercher ?

Il ne comprenait pas pourquoi il sentait un soudain empressement de quitter ses lieux. Peut-être avait-il hâte de la quitter pour mieux la revoir à la fin de cette semaine ? Peut-être qu'il voulait commencer à réfléchir sur ce qu'il porterait et amènerait pour ce futur rendez-vous. Peu importe ce que dira la belle, il acquiescerait et partirait aussitôt.
Caeso Calios
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Juno Caesaris
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Juno Caesaris
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Allégeance : La Mater Morsus
Sam 23 Fév - 15:14
Elle hoche doucement la tête. Oui, elle connaît de réputation l'endroit dont il parle.
De ce côté de la ville, il n'y a pas de vue sur l'océan. Bon, pour compenser, l'endroit n'est pas le summum de la finesse en terme de clientèle. Pour sûr que seule, elle aurait quelques problèmes à s'extirper du quartier de l'arène sans se faire importuner. Ou pire.
Mais au moins avec un gladiateur connu au bras, elle se sent plus en sécurité. Elle n'aura pas a faire usage de ce maudit don venu de la mer pour échapper aux prédateurs de la cité.

Face a la question de l’horaire, elle prend le temps de réfléchir un bref instant. Elle visualise son emploie du temps avant de répondre.


- Va pour la fin de la semaine, à midi.

La putain lui offre un sourire, dont elle-même doute de sa propre fausseté. Puis s'assied sur le bord du lit. Son regard constate l'empressement de l'homme à partir, et une ride d'inquiétude naît sur son front. Il faut dire, la belle est encore peu habituée à faire fuir les hommes de la sorte. Ça l'amuserai si elle n'essayait pas d'obtenir quelque chose de lui.

- Je serais ravie que vous veniez me chercher à la rose.

Elle se dirige doucement la porte pour le rattraper. Sa main tente de se glisser vers la sienne. En vain.

- Demandez Juno aux filles.

Elle glisse ça dans le couloir désormais vide. L'a t-il ne serait ce qu'entendu ? Elle ne saurait l'affirmer.

Juno Caesaris
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